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LARGUER LES AMARRES

Projet de création itinérante art et rivière 2021 – 2024, Larguer les amarres est une dérive artistique, culturelle et radiophonique dans l’espace public, au fil de la Rivière Allier qui traverse l’Auvergne pour se jeter dans la Loire.



Elle est portée par un véhicule et un dispositif poétiques conçus pour agir en autonomie sur la Rivière, à la rencontre des habitants humains et non-humains qui vivent à sa proximité.
Elle propose à ses publics de tisser avec eux une évocation sensible, localisée et partagée de leur relation à la Rivière et aux territoires qu’elle traverse.

Les escales :

La création prend le parti de se construire et se diffuser sous formes d’escales, tout au long de l’Allier, sur une zone navigable qui va d’Issoire (63) au Bec d’Allier (03). Elle est accueillie par des acteurs locaux (collectivités, EPCI, associations, personnalités, artistes, habitants…)

D’une durée de 3 à 7 jours, les escales sont les lieux de réalisation en commun des matériaux artistiques qui transforment les sites où accoste l’embarcation et où se joue la proposition. Elles accueillent les jeunes publics du territoire sous forme de journées passées sur le site à travailler avec l’équipe artistique.

Durant ces escales, l’équipe artistique vit sur le site. Elle occupe la rive en permanence, floutant la frontière entre la vie et le spectacle qui s’élabore ou qui se joue. Renouant avec l’idée des artistes itinérants à travers les territoires.

Par le Faire, par les gestes des corps en action, par les matériaux et les ressources qu’elles convoquent, les escales racontent du rapport que l’on tisse et entretient avec la Rivière, avec l’Eau et le vivant, avec le travail.

Par l’écoute radiophonique et l’écriture, elles questionnent l’idée qu’on a tous eue parfois de « larguer les amarres ».

A l’issue de chaque escale, le dernier soir au crépuscule et avant de lever l’ancre, l’ensemble des participants et leurs proches sont invités à un pique-nique partagé sur le bord de la Rivière transformé.


A la nuit tombée on largue les amarres pour une écoute radiophonique collective …

Une création radiophonique itinérante

Le travail de collecte et de création radiophonique se construit et s’écoute « au fil de l’eau ». Il se poursuit pendant toute la durée du projet. Il vient nourrir l’écriture et enrichir les temps et le dispositif d’écoute.
Le radeau, objet poétique et intriguant, constitue un dispositif facilitateur de prise de contact pour la réalisation d’interviews et de rencontres (promeneurs, pêcheurs, kayakistes, touristes, campeurs, cyclistes parcourant la via Allier, habitants rencontrés et/ou publics convoqués …) sur les thémas portés par notre présence et notre véhicule.
L’ensemble de la création radiophonique est diffusés via un dispositif radiophonique mobile autonome en énergie. Les sources sonores sont mises en situation dans l’espace public lors des escales.

Un projet artistique de territoire

Ancrée dans son territoire (où Pixel est implanté depuis une quinzaine d’année maintenant), cette proposition d’art en rivière se nourrit des ressources poétiques et culturelles qui l’entourent.
Elle porte des questionnements universels qui permettent localement, par le travail artistique et l’écriture radiophonique , de reconsidérer dans une perspective sensible et poétique notre relation au vivant, à l’eau, à la géographie, à l’histoire, à l’énergie … et aux changements à venir pour continuer à habiter ici.

Un travail poétique d’art en rivière qui lie les époques. Une métaphore contemporaine sur les traces des bateliers auvergnats, qui jusqu’aux débuts de l’ère industrielle descendaient la rivière sur leurs sapinières, emportant avec eux vers la ville et l’océan les richesses du travail et du sol (charbon, bois, chanvre, pierre, vin …) et les récits de leurs contrées.

N’hésitez pas à nous contacter si vous êtes intéressés par cette création hybride qui peut passer près de chez vous l’été prochain.
Dossier complet sur demande

Équipe artistique :

Alex Cubizolles : Auteur, Co-direction artistique et réalisation
Sabine Thuilier : Co-direction artistique
Nicolas Burlaud : Réalisation radiophonique
Julien Leonhardt : Scénographie construction
Julie laborde : Scénographie, création et impression textile
Angèle Spérius : Création graphique, gravure
José Roy : Stagiaire architecte scénographe
Lauranne Théra : Stagiaire architecte jeune public
Louise Midroit : Stagiaire architecte jeune public
Cécile Gerbel : Chargée de production


Partenaires :

Larguer les amarres à reçu le soutien de : Direction Régionale des Affaires Culturelle AURA, Région AURA, Mond’Arverne Communauté, Billom Communauté, Clermont Auvergne métropole (Musée de la Batellerie de l’Allier Pierre Mondanel), Guinguette Folle Allier, Club Nautique de Longues, Mairie de Dallet, Dallet Tonic …

LOGO DRACA AURA

Escale Folle Allier

Première escale de la création Larguer les amarres à la Guinguette Folle Allier, Plage de Vic le comte le 30 juillet 2022

Embarquant sur la rivière en emportant à bord nos premières recherches scénographiques et radiophoniques, nous sommes partis sur la rivière à la rencontre du public de la guinguette Folle Allier.

Une première confrontation à un public hyper enthousiaste et curieux du dispositif de diffusion sonore et de nos recherches scénographiques et audio.
Les éléments de paroles captés cet été viennent enrichir la création radiophonique en cours qui accompagnera nos escales de l’été 2023

Grand Merci à la Guinguette Folle Allier et au Club nautique de Longue pour leur accueil et leur aide lors de cette escale.

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Construction du radeau

Première étape de « larguer les amarres » notre nouvelle création 2021 – 2024

Après plusieurs semaines de gestation, suivies d’un temps fort de fabrication dans les ateliers de Pixel, notre radeau, pièce centrale de la création à venir, est paré pour prendre la rivière pour effectuer ses premiers tests de navigation, avant de partir à la rencontre de celles et ceux qui vivent sur ses rives.

Retrouvez-nous cet été 2022 en juillet pour le lancement de cette création et des premières rencontres fortuites entre Coudes (63) et Sainte Marguerite (63).